Dans les années 1970, la France présentait un paysage bien différent de celui d’aujourd’hui : une immigration moindre, un contexte socio-économique marqué par les Trente Glorieuses, et pourtant, les actes de délinquance et d’incivilité existaient déjà. Contrairement à une idée répandue, la criminalité n’a pas émergé avec l’augmentation des flux migratoires. Les incivilités, les délits et même les crimes violents sont inhérents à toute société, qu’elle soit homogène ou diversifiée.
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Le 4 décembre 2024 restera une date marquante dans l’histoire politique française. Ce jour-là, le gouvernement Barnier a été renversé par une motion de censure historique, marquant un camouflet cinglant pour Emmanuel Macron. Avec 331 voix en faveur de la censure, la majorité absolue des députés a exprimé son rejet de la politique du gouvernement, notamment suite à l’usage controversé de l’article 49-3 pour faire adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Ce passage en force, perçu comme un mépris envers la représentation parlementaire, a cristallisé les tensions, aboutissant à cet échec retentissant.
Depuis plusieurs années, le groupe Canal+ et son propriétaire, Vincent Bolloré, sont au centre de nombreuses polémiques liées à leurs choix éditoriaux. Figure emblématique du capitalisme français, Bolloré est régulièrement dénoncé par des organisations militantes et des observateurs critiques de la concentration médiatique en France. Son influence, notamment à travers des médias comme CNews, C8, le Journal du Dimanche (JDD) ou encore Europe 1, alimente un débat brûlant sur l’impact de cette emprise sur la diversité des opinions et le pluralisme démocratique.
Le Parquet national financier (PNF) a récemment ébranlé la sphère politico-économique en France en réclamant un procès contre Rachida Dati, ministre de la Culture, et Carlos Ghosn, ancien dirigeant de Renault-Nissan. Au centre des accusations : une rémunération annuelle de 300 000 euros versée à l’ancienne eurodéputée pour défendre les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen, une pratique illégale et révélatrice des liens troubles entre pouvoir politique et grandes entreprises.
L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, scellé le 6 décembre à Montevideo, illustre une réalité inquiétante : la souveraineté française est prise en otage par une Europe qui décide dans l’opacité et sans considération pour les intérêts nationaux. Malgré une opposition quasi unanime des forces politiques françaises et de nombreux acteurs de la société civile, la Commission européenne, sous la houlette d’Ursula von der Leyen, a démontré qu’elle seule tirait les ficelles.
Emmanuel Macron est confronté à une crise politique d’une ampleur inédite, fruit de décisions controversées et d’un refus obstiné de s’adapter aux résultats des urnes. En dissolvant l’Assemblée nationale en juin et en nommant Michel Barnier à Matignon, il a ignoré le choix des électeurs, plaçant le pays dans une impasse institutionnelle. Désormais isolé après le vote d’une motion de censure contre son gouvernement, le président appelle à la création d’un « gouvernement d’intérêt général ». Pourtant, aucune orientation claire n’est proposée, si ce n’est un rejet catégorique de la hausse des impôts des plus fortunés, laissant les Français dans l’incertitude.