Dans les deux grandes métropoles de l’Ouest, « il y a la présence d’une population jeune, politisée, radicalisée pour partie, avec ceux qu’on appelle notamment les autonomes, et qui n’est pas sans lien avec la présence forte de l’université », analyse Thomas Frinault, maître de conférences en Sciences politiques à Rennes 2.
Rennes est une cité militante hautement inflammable. La ville a connu une brutale montée en puissance des violences, en marge de la contestation sociale provoquée par la réforme des retraites. Enseignes dégradées, équipements urbains cassés ou tagués, mairie visée, feux allumés, affrontements avec les forces de l’ordre : comment expliquer un tel basculement ? Qui sont derrière ces groupuscules ? Le Mensuel de Rennes et Le Télégramme ont enquêté.
Chronologie
En marge des cortèges sociaux, en mars, Rennes a assisté à une nouvelle montée en puissance des actions violentes. Inédites par leur ampleur depuis la loi travail, ces dernières le sont aussi par leur diversité et leur durée.
À Rennes, depuis 2016, un cortège hétéroclite, où se fixent les affrontements, s’impose en tête des manifestations. Avec le mouvement contre la réforme des retraites, jamais il n’avait autant agrégé, signe d’une colère qui s’ancre.
Dans le viseur du ministre de l’Intérieur, le groupe Défense collective impose sa griffe sur la dynamique émeutière rennaise. Comment fonctionne réellement la « DefCo » ? Qui sont les membres de ce groupuscule ? Le Mensuel de Rennes a enquêté.
Un timing qui semble « loin d’être anodin », une « frénésie répressive » du Gouvernement : la Défense Collective, à Rennes, réagit à l’intention du ministère de l’Intérieur de dissoudre son mouvement.
Récits
Que se passe-t-il lors de l’Assemblée générale de Rennes 2 ? Interdite aux journalistes, elle charrie son lot de fantasmes pour qui n’y a jamais mis les pieds. Encore faut-il connaître ses codes.