Selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), un couple sur quatre désireux de faire un enfant serait confronté, en France, à des problèmes d’infertilité.
Un tout nouveau centre de fertilité ouvre en cette fin septembre 2024 à Saint-Brieuc. De quoi contribuer à réduire les délais qui s'allongent, en Bretagne, pour bénéficier d'un parcours de Procréation médicalement assistée (PMA). Une bonne nouvelle pour les couples victimes d'infertilité, les couples lesbiens ou femmes seules en désir d'enfant. Plusieurs d'entre eux témoignent du parcours du combattant qu'ils traversent.
L’aide médicale à la procréation réclame un protocole très strict, avec plusieurs journées cruciales.
Témoignages
En septembre, l’hôpital Yves-Le Foll, à Saint-Brieuc, a vu naître, en son sein, le centre de fertilité d’Armor. Les premiers couples vont y commencer leur parcours d’aide médicale à la procréation (AMP). Jeanne et Mathieu racontent les hauts et les bas qui ont précédé l’arrivée de leur bébé.
Rosalie et Marian sont un couple lesbien. Leur désir d’enfant les a conduites vers le centre PMA de Brest. Mais les délais d’attente les ont obligées à changer leur plan. Direction Barcelone, où la ponction et le transfert d’embryon sont « enfin » programmés pour Noël.
Pour évacuer le stress inhérent à une PMA, le centre de fertilité de la clinique de Keraudren, à Brest, propose aux patients, depuis 2022, une journée de préparation au futur acte chirurgical. Rencontre avec quatre couples qui y participaient.
Julie et Sébastien sont parents d’un petit garçon. Pour leur second enfant, attendu en avril, ils ont dû recourir à la PMA. Leur parcours fut semé d’embûches. Les délais les ont contraints à se tourner vers une clinique, en Espagne.